La mécanique vous passionne, mais le salariat vous bride ? Devenez votre propre patron ! Avec un peu d’organisation et beaucoup de motivation, l’ouverture d’un garage automobile peut devenir votre projet de vie.
Dans cet article, découvrez les erreurs à éviter dès le début de votre projet entrepreneurial, et pourquoi votre niveau d’apport personnel ne doit pas vous bloquer dans votre projet ! Car sachez-le : ouvrir un garage sans apport (ou presque), c’est possible !
Rapide tour d’horizon du marché de l’automobile en France
Chaque année, des milliers d’entrepreneurs franchissent le pas et font de leur passion leur métier. L’automobile ne manque pas d’adeptes et, tous les ans, ce sont plus de 5000 garages qui se créent. En 2018, l’ANFA dénombre 51 486 entreprises spécialisées dans la réparation automobile. C’est presque 7 000 de plus qu’en 2017 !
Ouvrir votre propre garage, c’est donc rentrer dans un secteur très actif … mais aussi très compétitif !
Rassurez-vous : il y en a pour tout le monde. Avec un parc automobile en constante augmentation (on parle de près de 40 millions de véhicules en France), les besoins en réparations ne manquent pas. C’est d’autant plus vrai lorsqu’on croise ces données avec celles du vieillissement des automobiles en France. On estime que l’âge moyen d’un véhicule français est de 8,9 ans.
Mais lorsqu’il s’agit de devenir auto-entrepreneur, et a fortiori d’ouvrir un garage automobile ou un centre auto par ses propres moyens, il faut d’abord s’assurer que la clientèle sera au rendez-vous. Après tout, vous ne confieriez pas votre véhicule à n’importe qui. Il va donc falloir faire ses preuves, et engager un budget de communication conséquent afin d’attirer ses premiers clients.
Avez-vous pensé à ouvrir votre garage en franchise ?
La franchise peut-être un moyen de vous assurer un flux de clients important dès vos débuts ! Selon l’Observatoire de la Franchise, le secteur des services autos est le troisième en France en nombre de franchisés, avec 7 886 entreprises réparties sur 87 réseaux différents.
En effet, ouvrir un garage franchisé vous permet de vous assurer un chiffre d’affaires grâce à la notoriété de l’enseigne que vous choisissez.
En France, des entreprises comme Speedy ou Midas vous proposent le modèle de la franchise, aussi bien en création qu’en reprise. Prêt à changer de vie ?! Mais vous vous heurtez à des éléments bloquants ? Détaillons ensemble, et pas à pas, les 7 erreurs à éviter pour l’ouverture de votre garage.
Ouvrir un garage en toute sérénité : les 7 erreurs à éviter
Vous êtes décidé à quitter le salariat ? Parfait ! Opter pour la franchise est le meilleur moyen de se lancer en toute sérénité, notamment lorsque votre apport personnel s’avère limité. Certaines marques proposant ce mode de fonctionnement sont de véritables références du secteur — un vecteur de confiance indéniable auprès des clients ! Alors, quelles sont les erreurs à éviter dans la construction de votre projet de garage en franchise ?
Erreur n°1 : L’auto-censure
Pour commencer, ne vous bloquez pas en pensant qu‘ouvrir un garage est inaccessible et que vous n’avez pas le bon profil.
Rassurez-vous, si vous n’avez pas d’expérience de gérance préalable : dans une majorité des cas, ce n’est pas bloquant. La motivation et l’expérience métier (mécanicien, chef d’atelier) priment sur votre maîtrise du management ou sur votre apport personnel.
Erreur n°2 : Ne pas bien définir votre projet
Ouvrir un garage ne doit pas se faire sur un coup de tête. Surtout si vous n’avez pas d’expérience en la matière ! Il est plus qu’indispensable de prendre le temps de réfléchir à votre projet pour le transformer en véritable business.
Asseyez-vous à une table, et listez vos forces et faiblesses. Comparez-les, ensuite, aux qualités requises pour être un bon chef d’entreprise dans le domaine qui vous intéresse : l’ouverture ou la reprise d’un garage automobile.
Ce sera la première étape de l’élaboration de votre business plan — document sur lequel va se baser votre projet. Il est non seulement utile à la mise en place de votre projet, mais il va surtout vous permettre de consolider votre dossier auprès du franchiseur que vous aurez choisi, et auprès de votre banquier surtout (en justifiant par exemple votre choix et plan de financement).
Erreur n°3 : Ne pas faire d’étude de marché
Votre projet prend forme grâce au business plan et à la concrétisation progressive de votre idée d’entreprise. Mais vous bloquez sur le prévisionnel ? Et cela reporte votre calcul de votre besoin en financement ? Pour vous donner une idée plus précise d’un prévisionnel, et de l’investissement nécessaire de départ : passez à l’étude de marché !
Concrètement, vous allez devoir trouver des réponses aux questions suivantes :
- Qui sont mes concurrents ?
- De quelle manière communiquent-ils sur leurs produits ?
- À quel tarif proposent-ils leurs services ?
- Qui est ma cible ?
- Quels sont ses besoins ?
- Comment y répondre ?
D’autres questions peuvent s’ajouter à la liste, mais voici déjà une première base sur laquelle travailler.
Erreur n°4 : Ne pas demander conseil
Si devenir auto-entrepreneur se fait en un claquement de doigts, devenir un bon chef d’entreprise ne s’apprend pas en un jour. Pour cela différentes sources d’aides existent, notamment la Chambre de Commerce et d’Industrie ou la Chambre des Métiers et de l’Artisanat.
La Chambre des Métiers peut vous proposer des formations et vous guider dans vos démarches administratives et comptables. Indispensable pour quiconque n’est pas à l’aise avec la réglementation et les droits et devoirs de l’entrepreneur.
Ce service d’aide à la création d’entreprises vous aide également à choisir les statuts juridiques les plus adaptés à votre future entreprise. Ne négligez pas cette partie lors de l’élaboration de votre projet!
Erreur n°5 : Bloquer sur le budget d’investissement sans prendre en compte la rentabilité du projet
Désormais vous disposez de tous les éléments nécessaires au lancement de votre entreprise. Reste à passer l’étape du financement.
Si le choix de la franchise vous donne de nombreuses garanties concernant votre activité, il n’en demeure pas moins que l’investissement initial pour ouvrir un garage peut être conséquent. On parle d’un montant compris entre 100 000 et 400 000 €.
Cet investissement important est cependant nécessaire pour pouvoir se lancer dans un projet de centre auto. Le modèle de la franchise est susceptible de rassurer grandement votre banquier lorsque vous irez lui présenter votre projet d’entreprise. Faire partie d’un réseau de garages est nettement moins incertain en terme d’activité que de créer une activité à partir de rien.
C’est ici que tous les éléments réunis lors des précédentes étapes jouent leur rôle. Plus votre dossier sera complet, clair et précis, et présenté avec sérieux, plus vous aurez de chances d’obtenir votre prêt.
Erreur n°6 : Bloquer sur votre capacité financière
Il est possible que votre apport demeure insuffisant pour mener à bien votre projet. L’absence ou le manque d’apport personnel lors d’une demande d’emprunt à la banque est un des freins les plus fréquents à la concrétisation d’un projet.
N’oubliez pas que des organismes d’accompagnement à la création ou à la reprise d’entreprise existent. Monte Ta Franchise par exemple accompagne les entrepreneurs souhaitant se lancer dans l’aventure de la franchise, et leur permet de réduire drastiquement les sommes à engager pour ouvrir un garage. Cela en finançant aux porteurs de projets un complément d’apport !
Erreur n°7 : Ne pas méditer sur les opportunités et modalités offertes par la reprise d’un garage existant
Les démarches à entreprendre diffèrent selon votre choix : reprendre un garage, ou en ouvrir un nouveau. L’investissement financier à prévoir en sera impacté. Votre apport personnel sera donc un élément qui peut influencer votre décision quant à la création ou reprise d’un garage.
Dans le cas d’une reprise, l’enseigne dispose d’ores et déjà des indicateurs lui permettant de juger si la franchise est performante et suffisamment rentable pour que l’aventure continue. Faire partie d’un réseau de garages, ça rassure ! Mais cela ne vous dispense pas de construire un dossier solide pour présenter votre projet. Vous en aurez besoin pour convaincre votre banquier de la solidité de votre projet d’entreprise.
Le cas d’une création de franchise demande que vous présentiez à la banque des garanties solides. L’étape d’un business plan est — dans tous les cas — absolument indispensable. Mais pensez également à lui adjoindre une étude de marché récente, afin de prouver la viabilité de votre projet !
Si vous choisissez la franchise, vous achetez à l’entreprise le droit d’exploiter sa notoriété et son image pour mener à bien votre entreprise. De fait et pour rappel, l’addition peut être comprise entre 100 000 et 400 000 €.
Mais là est également l’avantage indéniable de la franchise : une fois votre dossier accepté, vous bénéficiez de rapports privilégiés. Vous serez avant tout formé, mis en relation avec d’autre franchisés, soutenu dans l’installation de votre franchise, et disposerez de tout le matériel de communication du franchiseur. Un coup de pouce bienvenu pour démarrer le plus sereinement possible votre activité de garagiste.
Lorsque l’on souhaite ouvrir un garage automobile, ou en reprendre un, diverses questions se posent et les réponses sont parfois difficiles à trouver. Tirez parti des erreurs des autres pour vous forger votre propre avis et améliorer votre projet entrepreneurial ! Un choix pertinent s’offre à vous pour être guidé : le modèle de la franchise. Vous restez maître à bord, tout en étant accompagné pas à pas. Vous bénéficiez de toute l’expertise du franchiseur, ainsi que de sa notoriété. Ce qui limite les risques tout en permettant une certaine indépendance ; une rampe de lancement bienvenue pour faire décoller votre entreprise ! Bien que les droits d’entrées requis par l’enseigne représente une somme conséquente, des initiatives inédites telles que Monte Ta Franchise vous permettent de réduire drastiquement l’apport personnel requis au départ.
